• Famille Fabvier

    C'est au numéro 17 de la rue Fabvier que viennent s'installer entre 1700 et 1704, les arrières grands-parents du Général Fabvier. L'immeuble est à trois étages, avec une entrée désaxée qui correspond au couloir et aux escaliers. Le dernier étage a été modifié.
    Les aïeux du Général Fabvier se marient le 16 février 1700 à Custines, et habitent à Malleloy. Jean Joseph Fabvier exerce la profession de maire des seigneurs voués de Condé et du Val de Faulx. Son beau-père était le maire de Dieulouard.
    Le couple aura son premier enfant à Pont-à-Mousson en 1704. L'acte de naissance et baptême est enregistré à la paroisse Saint-Laurent. C'est donc entre 1700 et 1704 que les Fabvier arrivent à Pont-à-Mousson. Jean-Joseph Fabvier est alors notaire. Voici la transcription de l'acte : Barbe, fille du Sieur Joseph Fabvier, notaire, et de Damoiselle Françoise Maire, sa femme ; a été baptisée le 8ème de ce mois (avril), a eu pour parrain Nicolas Ramont et pour marraine Barbe La P...
    Cadastre napoléonien de 1827. La maison Fabvier est un véritable hôtel, d’ailleurs, il communique avec celui des Gombervaux de la rue Pasteur.
    Les fenêtres et la porte ont un linteau en arc surbaissé (ce n'est pas un arc de cercle, il est aplati) et mouluré. Ce linteau est également délardé (ou dégraissé), c'est à dire que sa partie inférieur (l'intrados) est chanfreinée, pour permettre plus de lumière à l'intérieur des pièces. L'appui est en légère avancée de la façade. Ce style est très typique à Pont-à-Mousson au début du XVIII° s. Dans de nombreuses rues de la ville, on retrouve le même style de façades et de baies.
    L'imposte de la porte (partie supérieure d'une porte) est composée d'un linteau dont les sommiers (flèche rouge, première pierre de l'arc juste au-dessus du piédroit, lettre A)
    Acte de naissance de Charles Nicolas Fabvier, futur Général Fabvier, né le 10 décembre 1782. Acte enregistré à la paroisse Sainte-Croix. Son père est alors écuyer, procureur du Roi de la Maîtrise des Eaux et Forêts du bailliage de Pont-à-Mousson. il est aussi avocat. Le général fait partie d'une fratrie de 7 enfants (deux garçons et cinq filles). Son frère, Nicolas Charles Antoine, sera un très grand avocat à la Cour de Justice de Nancy.
    Acte de décès du père du Général Fabvier décédé le 20 mars 1820 à Pont-à-Mousson dans son hôtel. Ce sera le dernier des Fabvier à habiter l'immeuble.