La mort du jeune Nahël, à entrainer dans son sillage, une colère, une insurrection dans toutes la France et 40 milles policiers et gendarmes sont mobilisés dans toutes les villes dans lesquels il y a eu du pillage et de la casse gratuite et qui, n'a plus de sens du tout avec les faits qui se sont produits. Pont-à-Mousson n'y a pas échappé malheureusement, même à moindre mesure par rapport à certaine autre ville, les pauvres commerçants, on subit les dégradations et pillage de la nuit comme le montre l'Est Républicain.

Je ne pouvais au regard de l'histoire locale ne pas parler de ces faits dramatiques qui ont touché la ville de Pont-à-Mousson dans laquelle, je suis né et où il faisait bon vivre. N'étant plus habitant la commune, je suis l'histoire de ma ville natale de loin et je suis triste de constater que la délinquance y a élu domicile depuis déjà des décennies. Voici les faits racontés par les journalistes : Nolann Rock et Cécilia Cherrier 

La nuit a été agitée à Pont-à-Mousson. Plusieurs émeutes se sont produites au centre-ville dès la tombée de la nuit. La place Duroc a été l’un des principaux points chauds. Des pierres ont été balancées. Des feux d’artifice tirés. Dans la nuit, les impacts des projectiles étaient encore présents. Mais, les principaux dégâts se voyaient sur les vitrines des commerçants qui n’ont pas résisté à l’assaut. Plusieurs d’entre elles ont été fracturées. Rue Victor-Hugo, le Fournil de Nicolas a vu sa porte enfoncée.

La police et la gendarmerie, venue prêter main-forte, sont intervenues rapidement. À minuit, ils ont bloqué la place Duroc, se tenant prêt à toutes éventualités.
Mais les violences se sont aussi dispersées dans la ville. Le commissariat, justement, a été pris d’assaut par des lancers de projectiles. Ces derniers traînaient encore au sol au retour des forces de l’ordre. Boulevard de Riolles, un cabanon a été brûlé. Des palettes et de la tôle ont servi de combustibles. Les vitres des abribus ont été éclatées et des poubelles brûlées.

Quand tout s’est calmé, vers 1 h du matin, il était l’heure des constatations. Le maire est parti à la rencontre des habitants sortis pour observer. L’équipe technique d’astreinte travaillait déjà à sécuriser au mieux les commerces touchés et à nettoyer les débris, avant le relais par l’équipe de jour dès 5 h.

Rester ouverts malgré tout

Vendredi matin, les commerçants ont tenu à ouvrir leurs boutiques. À l’image de la boulangerie Le Fournil de Nicolas, dont la vitrine tenait grâce à des scotchs. « Ils sont rentrés à l’intérieur. La caisse était vide, mais ils ont volé des boissons », témoigne la vendeuse tandis que le patron est parti porter plainte. « C’était juste pour dégrader. Mais, il y a des gens qui ont besoin de travailler. » Chez Acoris Mutuelle, c’est la première fois que Stéphanie voit ça. « Il n’y a rien à voler », s’étonne-t-elle.
Les commerçants de la place Duroc ont subi également les assauts d’un groupe de jeunes cagoulés et gantés. Les images de vidéosurveillance en témoignent. « Ils se sont servis en produits. Ils profitent de ce drame pour faire en masse ce qu’ils ne feraient pas seuls », explique le gérant de la boutique de CBD, High Society. « On restera ouverts quoi qu’il arrive », prévient-il.
À côté, les vitrines de La Piazzetta ont aussi volé en éclats. « Ma mère se bat tous les jours, avec son employée, pour faire vivre ce commerce de produits italiens », se désole Eléa. Au total, une quinzaine de commerces ont été concernés par les dégradations. La municipalité et les services techniques ont été à leurs côtés durant la matinée.

(c) Photo Est-Républicain du 29 et 30 juin 2023

Une vidéo prise par un téléphone portable et diffusé sur la page "Tu es de Pont-à-Mousson Si" montre que la violence est totale et c'est peut-être parce qu'ils n'étaient pas aussi nombreux que dans les grandes villes que ça n'a pas durée dans le temps… Mais, tant que c'est la chienlit à Nanterre, ce sera la même chose partout.

 Voici le lien vers la vidéo FB : https://www.facebook.com/reel/663579628433013